Filigrane. Musique, esthétique, sciences, société.

Filigrane se consacre à la musique considérée comme un champ de forces où s’élabore le sens, une activité métaphorique où l’homme emploie ses facultés à construire tant le monde que lui-même. Les sciences humaines y croisent donc naturellement la singularité de l’art. Filigrane souhaite aborder sans esquive les thèmes difficiles et épineux (politiques, sociaux, spirituels et intellectuels...) que rencontre la musique et, de ce fait, associe à ses réflexions des chercheurs de toutes disciplines aussi bien que des artistes.

Éditorial

Index   

1La musique de Giacinto Scelsi (1905-1988) continue à susciter l’étonnement, tant d’un point de vue analytique que d’un point de vue esthétique. Ayant connu plusieurs phases créatives, s’étant ouverte à plusieurs cultures, elle témoigne pourtant d’une originalité propre que sa modernité radicale ne suffit pas à expliquer. C’est pourquoi elle n’arrête pas d’être interrogée et de susciter l’intérêt des jeunes musicologues.

2Le présent numéro de la revue est principalement issu d’une journée d’études parisienne, qui se déroula en novembre 2011, à l’Institut national d’histoire de l’art (Paris). Initiée par la Fondation Isabella Scelsi (Rome), l’Université Paris 8 (E.A. Esthétique, musicologie, danse et création musicale) et la revue Filigrane. Musique, sciences, société, esthétique, cette journée accueillit les recherches les plus récentes de la musicologie scelsienne, souvent à la lumière des documents conservés dans les Archives de la Fondation Isabella Scelsi. Les articles d’Alessandra Carlotta Pellegrini, Gabriele Garilli, Andrea Di Giacomo, Sandro Marrocu, Irène Assayag, Angela Carone et François-Xavier Féron en sont issus. Un dernier article, de Makis Solomos, est issu d’une communication présentée à un colloque Scelsi antérieur1.

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